NUBU

The next big thing

1er album « Sisters » le 31 octobre 2025
MACED | Inouïe Distribution

Formation
ELISABETH COXALL Serpent – Chant
VICTOR AUFFRAY Flugabone – Chant
THIBAUT DU CHEYRON Trombone – Chant
GUILLAUME LYS Percussions
MARION RUAULT Contrebasse – Chant

C’EST L’HISTOIRE D’UNE MUE, D’UNE MÉTAMORPHOSE… DÈS LE TITRE DE L’ALBUM.

Pour son premier album, le groupe NUBU choisit comme ossature la chanson Sisters, découpée en trois parties cheminant entre les autres pièces. Sisters revisite une balade du patrimoine oral britannique remontant au XVIIe siècle. Une sœur aînée, témoin de la préférence d’un prétendant pour sa cadette, la pousse à l’eau et la noie. Découvrant le corps, le luthier du roi le transforme en violon, à partir des os et des cheveux de la jeune fille assassinée, et l’apporte à la cour. On comprend que les deux sœurs sont les filles du roi et de la reine, et le chant du violon révèle le crime de l’aînée.

C’EST L’HISTOIRE D’UNE MUE, D’UNE MÉTAMORPHOSE … EXPÉRIMENTÉES PAR LE GROUPE LUI-MÊME.

Autour du serpent, à la fois instrument de musique joué par Elisabeth Coxall et animal dont les écailles texturisent la pochette de l’album, NUBU a changé de peau en 2023 après cinq ans d’existence pour repenser son instrumentarium. NUBU réunit aujourd’hui Elisabeth Coxall (Voix – Serpent), Victor Auffray (Flugabone – Voix), Thibaut du Cheyron (Trombone – Voix), Marion Ruault (Contrebasse – Voix), Guillaume Lys (Percussions), venus d’horizons très divers.

C’est un quintet collectif, conforté par la tournée 2025 du dispositif Jazz Migration #10 dont il est lauréat.

Après un EP What you sayin’?, NUBU a enregistré Sisters au Studio Pigalle à Paris, sous les oreilles attentives de Robinson Khoury présent en cabine.

C’EST L’HISTOIRE D’UNE MUE, D’UNE MÉTAMORPHOSE … AU CŒUR DE L’INTENTION ARTISTIQUE DU GROUPE : FAIRE RÉSONNER LE PASSÉ DE MANIÈRE ACTUELLE.

NUBU révèle le potentiel expérimental du timbre du serpent (l’ancêtre européen du tuba, joué dans les églises aux XVIe, XVIIe et début XVIIIe siècles), privilégie les percussions ancestrales à peaux animales (le tambour chamanique, le tambour sur cadre) et leur fait rencontrer des instruments conçus plus récemment comme le flugabone, contemporain des marching bands.

NUBU puise ensuite dans un patrimoine oral où rôdent la perte et le macabre, dans les chansons de la Renaissance et les folksongs intranquilles qui ont voyagé des deux côtés de l’Atlantique à travers les époques, et les juxtapose à des compositions originales des membres du groupe et de l’improvisation explosive :

 « Joan Hall » revisite et féminise la folksong britannique « Jack Hall » du XIXème siècle, l’histoire de l’exécution par pendaison d’un voleur qui chante son fatalisme amer.

« Pierrot Magique » s’inspire d’une folksong vieille de plusieurs siècles, intitulée «Hangman / Gallows Pole (la potence du pendu)», dans laquelle un homme sur le point d’être pendu supplie le bourreau d’attendre l’arrivée de quelqu’un qui pourrait acheter sa liberté.
(Une version a été enregistrée en 1970 par le groupe de rock anglais Led Zeppelin).

NUBU traite enfin la voix comme un instrument à part entière et actualise la technique vocale ancestrale du yodel (déployée par Victor Auffray dans « Boma » et « Danser Phaser »). Elisabeth Coxall chante en anglais, sa langue maternelle (sa famille vivant entre l’Angleterre et les États-Unis). Sa voix libre, élastique, emprunte au spoken word (« Boma », « 20 ») comme au chant lyrique.

Avec Sisters, NUBU démontre une identité musicale forte, une magnifique singularité.

Entre jeu sur les timbres et improvisation, NUBU fait résonner le passé au présent, à la fois par le choix des instruments, des techniques vocales et des textes.

Alice LECLERCQ

Formation

ELISABETH COXALL Serpent – Chant Elisabeth étudie la trompette pendant 15 ans au CRD de Montreuil dont elle sort diplômée en 2006. Elle débute l’euphonium en 2007, étudie le tuba basse au CRR de Paris en 2009 puis au CNSMD de Lyon en 2012. Elle apprend le serpent sous l’égide de Michel Godard au CNSMD de Paris en 2014.
Elle est tubiste à la Garde Républicaine et joue à l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre Des Concerts Lamoureux et la Chambre Philarmonique. En parallèle, Elisabeth a étudié le chant lyrique et le chant jazz. Elle est aussi responsable pédagogique au sein du projet Démos à la Philharmonie de Paris.

VICTOR AUFFRAY Flugabone – Chant
Victor joue de l’euphonium, du flugabone, et chante. Titulaire du DEM d’euphonium au CRR de Tours, il sort diplômé du CNSMD de Lyon en 2017. Il est membre permanent de l’octuor de cuivres Octotrip [Atrahasis, 2025], du groupe Abysskiss de Camille Maussion et Pierre Tereygeol [Big Dipper, 2025]. Il a été invité par Antonin Leymarie pour le spectacle jeune public Morphing et collabore régulièrement avec l’ensemble l’ONCEIM. Il joue également dans le spectacle musical de rue La Vertu.

THIBAUT DU CHEYRON Trombone – Chant
Thibaut a étudié au CNSM de Lyon. Il est tromboniste et se produit régulièrement dansplusieurs orchestres symphoniques comme l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Opéra de Paris, l’orchestre des Frivolités Parisiennes, les Dissonances. Dans l’univers jazz, il se produit avec l’Orchestre National de Jazz, Ping Machine, The Amazing Keystone Big Band, le Discobole Orchestra, la compagnie Miroirs Etendus, l’ensemble Maja.

GUILLAUME LYS Percussions
Guillaume étudie les percussions classiques, les percussions afro-cubaines et la batterie jazz. Après ses études au CRR de Lille, il obtient aux CRR de Tours et d’Angers ses prix de perfectionnement. Il entre au CNSMD de Lyon en 2015 et à l’ESMD de Lille en 2019 dans les classes de percussions classiques.
Outre son rôle de musicien d’orchestre, il évolue au sein de plusieurs ensembles (Mahlerian Camerata, Ensemble Babel Percussions, Shamaniumixstick) dans lesquels il développe des langages singuliers (musique chorégraphique, spectrale ou électro acoustique)

MARION RUAULT Contrebasse – Chant
Diplômée du Conservatoire de Lyon et de l’école Didier Lockwood, Marion a étudié le classique, le jazz, les musiques actuelles et improvisées auprès de grands noms du jazz comme Jamey Aebersold, Barre Phillips ou encore John Clayton. Naviguant entre les styles de musique, elle a collaboré et partagé la scène avec Natacha Atlas, Enzo Enzo, Sanseverino, Scott Hamilton et d’autres. En 2022, elle enregistre « free colors », un album de contrebasse solo. Elle se forme en Life Art Process et intervient dans les hôpitaux avec l’association Tournesol, ainsi que dans plusieurs pays avec le Festival Voicingers.

Co booking avec Tour ‘n’ Sol Prod